Entrevue avec Julie, la fondatrice de la compagnie de t-shirt dont tout le monde parle !

Quel est ton parcours ?

Je viens d’une famille d’entrepreneurs. J’ai appris la mode à l’école de la vie, y baignant depuis 30 ans. J’ai étudié en administration et j’ai appris la mode en jouant avec les tissus et mes crayons. Je voulais changer le monde, le rendre plus beau et plus vert, en modifiant la manière de faire de l’industrie de la mode.

Qu'est-ce qui t'a inspiré la création de Message Factory ?

Je n’ai pas beaucoup de talent pour le chant, mais j’adore écrire et la mode est une forme d’expression. Message Factory est une combinaison de mes talents pour redonner à la vie. Créer de petites œuvres d'art qui dépassent les tendances de la mode, des vêtements durables, inspirants et fabriqués dans le respect des gens et de l’environnement, c'est ce que j’ai toujours rêvé de faire ! En créant Message Factory, je pouvais enfin réaliser pleinement mon rêve sans compromis de valeurs.

De quoi es-tu la plus fière ?

Je suis la plus fière d’être toujours en affaires depuis 2005, malgré la COVID, l’inflation, la crise économique et les différentes épreuves. Je suis aussi fière d'avoir su renouveler et conquérir une clientèle de tous âges qui partage les mêmes valeurs que moi.

Peux-tu nous parler de la démarche de création d'un vêtement ?

Je me demande d'abord de quoi on a vraiment besoin. Ce que je vais créer doit être polyvalent, durable et susciter un coup de cœur. J’étudie les tendances en observant ce que les gens aiment porter, un peu partout dans le monde et ici. Je choisis des tissus et des couleurs. Je m’installe devant une feuille blanche pour composer un message qui donnera ensuite vie à un vêtement. Puis je transmets à mon équipe qui va créer une première toile et, de là, naîtra un vêtement.

Quels sont les plus gros défis dans ton métier ?

Avoir à se réinventer sans relâche pour surprendre et émerveiller.

As-tu une anecdote ou un secret de fabrication à partager avec nos lecteurs ?

J’ai la fâcheuse habitude d’essayer les nouveaux vêtements dans l’atelier et la boutique et de laisser traîner mes vieux vêtements. Par mégarde, une employée a mis en vente dans notre présentoir de soldes une très vieille robe à moi (d’environ 10 ans). J’étais à la caisse quand une cliente est venue pour payer une pile de vêtements. Elle me dit que son coup de cœur, c’est celle-là : MA VIEILLE ROBE !!! Et elle continue… tellement confortable, elle va la porter tout le temps ! J’étais confuse, je ne savais pas quoi dire. Je finis par lui dire qu’elle n’est pas à vendre, que c’est ma robe. Mais elle insiste tellement qu’elle finit par partir avec pour la porter, j’espère, encore 1000 fois. C’est ce que je veux dire par vêtement durable !